Intelligente, douée, consciencieuse, gaie, la victime parfaite est un être tourné vers l’extérieur qui, manque cependant de confiance en elle, s’accroche à son bourreau…

Dans le couple / L’emprise du PN sur sa proie est un processus lent et imperceptible. Il s’agit d’un système de domination mis en place par une personne sur une autre, de façon insidieuse. C’est en fait une relation aliénante inégalitaire où un dominant, au moyen de manipulations et de stratégies perverses, influence un dominé à l’insu de ce dernier. Le bourreau ne reconnaît pas l’autre en tant que personne et tente d’amener cette dernière vers une mort psychique. Une emprise psychique s’installe par étapes successives. La personne sous emprise n’était pas forcément fragile initialement ni obligatoirement dépendante affective, mais l’est devenue suite au harcèlement moral et au décervelage que lui a fait subir le PN. L’emprise de PN bloque la victime et l’empêche d’évoluer et de comprendre, en introduisant le doute et en disqualifiant ce qu’elle dit ou ressent. La proie obéit aveuglément à des directives même si elles sont totalement opposées à ses intérêts. Le PN, au lieu de détruire directement sa victime, fait en sorte qu’elle la fasse elle-même. Pas étonnant qu’elle développe un sentiment de culpabilité. La victime n’est plus en état psychologique de penser à elle, mais juste à lui, selon lui et à travers lui. Le pervers narcissique aura veillé à isoler sa proie en l’éloignant de sa famille, de son entourage le plus proche. Il se sera montré possessif et jaloux. Les conséquences sur les victimes sont multiples: la perte de la confiance en soi et de l’estime de soi ainsi que la fréquente apparition de troubles tels que fatigue, palpitations, insomnie, anxiété, irritabilité, dépression, voire idées suicidaires…

Lors d’une séparation entre le PN et sa victime (avec enfants), la guerre va perdurer par enfants interposés. Le PN jubile de ne pas s’être fait démasqué par le juge et prend encore plus d’assurance pour atteindre son ex et continuer de la harceler en instrumentalisant les enfants. Le PN exige de ses enfants de trahir, voire de haïr l’autre parent. La garde alternée est hautement toxique pour l’enfant et le parent sain puisqu’elle amplifie en toute légalité la maltraitance.

Chez les enfants / L’emprise du PN sur sa proie est un processus lent et imperceptible. Il s’agit d’un système de domination mis en place par une personne sur une autre, de façon insidieuse. C’est en fait une relation aliénante inégalitaire où un dominant, au moyen de manipulations et de stratégies perverses, influence un dominé à l’insu de ce dernier. Le bourreau ne reconnaît pas l’autre en tant que personne et tente d’amener cette dernière vers une mort psychique. Une emprise psychique s’installe par étapes successives. La personne sous emprise n’était pas forcément fragile initialement ni obligatoirement dépendante affective, mais l’est devenue suite au harcèlement moral et au décervelage que lui a fait subir le PN. L’emprise de PN bloque la victime et l’empêche d’évoluer et de comprendre, en introduisant le doute et en disqualifiant ce qu’elle dit ou ressent. La proie obéit aveuglément à des directives même si elles sont totalement opposées à ses intérêts. Le PN, au lieu de détruire directement sa victime, fait en sorte qu’elle la fasse elle-même. Pas étonnant qu’elle développe un sentiment de culpabilité. La victime n’est plus en état psychologique de penser à elle, mais juste à lui, selon lui et à travers lui. Le pervers narcissique aura veillé à isoler sa proie en l’éloignant de sa famille, de son entourage le plus proche. Il se sera montré possessif et jaloux. Les conséquences sur les victimes sont multiples: la perte de la confiance en soi et de l’estime de soi ainsi que la fréquente apparition de troubles tels que fatigue, palpitations, insomnie, anxiété, irritabilité, dépression, voire idées suicidaires…

Au travail / Les pervers narcissiques sévissent également dans les entreprises. La perversion narcissique entre désormais en cause dans les cas du harcèlement au travail, poussant ses victimes parfois même à l’épuisement professionnel. Il s’agit ici d’harcèlement moral caractérisé par une conduite abusive (des paroles, des attitudes, des comportements…) qui porte atteinte à la dignité, à l’intégrité physique d’un salarié. L’article L., 1152-1 à 3 du code du travail définit le harcèlement moral et sert de base aux poursuites civiles et pénales. Le harcèlement moral peut s’avérer difficile pour un salarié d’identifier une telle situation. En résumé, on peut souligner cinq catégories relevant du harcèlement: empêcher la victime de s’exprimer, isoler la victime, déconsidérer la victime auprès de ses collègues, discréditer la victime dans son travail et compromettre la santé de la victime. Il peut s’agir d’harcèlement entre un chef et son subordonné ou alors entre deux collaborateurs. Le harceleur s’emploie à isoler sa victime par tous les moyens possibles pour ensuite l’agresser continuellement, sans raisons valables. La personne harcelée ne comprend pas ce qui lui arrive, tente de trouver un sens aux attaques mais n’obtient jamais de réponse. Elle doute alors d’elle-même, ne sait plus ce qui est normal ou non dans le comportement des autres et dans le sien. Il est important pour la victime de dénoncer rapidement cette situation au responsable des ressources humaines.’emprise du PN sur sa proie est un processus lent et imperceptible. Il s’agit d’un système de domination mis en place par une personne sur une autre, de façon insidieuse. C’est en fait une relation aliénante inégalitaire où un dominant, au moyen de manipulations et de stratégies perverses, influence un dominé à l’insu de ce dernier. Le bourreau ne reconnaît pas l’autre en tant que personne et tente d’amener cette dernière vers une mort psychique. Une emprise psychique s’installe par étapes successives. La personne sous emprise n’était pas forcément fragile initialement ni obligatoirement dépendante affective, mais l’est devenue suite au harcèlement moral et au décervelage que lui a fait subir le PN. L’emprise de PN bloque la victime et l’empêche d’évoluer et de comprendre, en introduisant le doute et en disqualifiant ce qu’elle dit ou ressent. La proie obéit aveuglément à des directives même si elles sont totalement opposées à ses intérêts. Le PN, au lieu de détruire directement sa victime, fait en sorte qu’elle la fasse elle-même. Pas étonnant qu’elle développe un sentiment de culpabilité. La victime n’est plus en état psychologique de penser à elle, mais juste à lui, selon lui et à travers lui. Le pervers narcissique aura veillé à isoler sa proie en l’éloignant de sa famille, de son entourage le plus proche. Il se sera montré possessif et jaloux. Les conséquences sur les victimes sont multiples: la perte de la confiance en soi et de l’estime de soi ainsi que la fréquente apparition de troubles tels que fatigue, palpitations, insomnie, anxiété, irritabilité, dépression, voire idées suicidaires…

Comment s’en sortir

NOMMER SA SOUFFRANCE

Afin de sortir de l’emprise d’un PN, il faut d’abord être capable de nommer sa souffrance et de chercher de l’aide auprès d’un thérapeute. La priorité est la prise de conscience du phénomène d’emprise et de cette dépendance qui la lien à son bourreau. En obstacle à la guérison des victimes se trouve la dépendance affective de laquelle la victime doit se défaire. Afin de ne pas retomber dans les griffes de son bourreau ou d’attirer des nouvelles personnalités toxiques, un travail psychothérapique est indispensable.

SORTIR DE LA DÉPENDANCE

La victime a la (fausse) croyance qu’elle n’a pas de valeur propre. En premier lieu, la victime va progressivement cesser de considérer l’autre comme la seule source d’amour possible et va chercher des marques de reconnaissance pour se sentir exister, entre autres en renouant avec ses proches et ses amis.

BRISER LE SILENCE

Parallèlement à ce cheminement psychologique, il est primordial de briser le processus d’emprise. Tout d’abord, il faut sortir du déni afin de pouvoir observer la situation avec recul et lucidité. La victime doit reconnaître qu’elle a été dupée et que le prince charmant du début ne reviendra pas, car il n’a jamais existé ailleurs que dans son imagination. Il faut prendre conscience que le PN qui prétendait l’aimer est totalement dépourvu de sentiments, de compassion et encore plus de culpabilité et qu’il ne changera jamais. Les souvenirs d’un bonheur (illusoire) n’était qu’un piège et il faut qu’elle s’en détache mentalement.

FAIRE LE DEUIL DE CERTAINS COMPORTEMENTS

› La victime doit faire le deuil que le bourreau pourra un jour guérir. Le PN n’ira jamais consulter en psychothérapie car ce n’est pas lui qui est le problème selon sa perception, c’est l’autre. Les pervers narcissiques ne se soignent pas, ils ne changeront jamais et n’ont pas envie de changer. Ils sont dans leur déni de leur souffrance et ils ont trouvé leur équilibre ainsi. Pour un PN, le monde se divise en deux groupes: les prédateurs et les victimes. C’est un jeu de survie et non d’amour.

› Comprendre que le PN a une mauvaise image de soi à la base et qu’il est victime de son enfance peut engendrer de la compassion. Il faut se rappeler que cette ex-victime est devenu un redoutable bourreau. Il ne faut pas tenter de voir son préjudice reconnu par le PN car il se contrefiche de la souffrance de sa victime et ne ressent aucun remord. Il ne prendra jamais sa part de responsabilité.

› On ne peut pas exprimer le fond de notre pensée avec un PN et accepter le fait qu’on ne puisse pas communiquer normalement avec lui. Vaut mieux ne pas communiquer avec lui du tout si cela est possible.

› La victime doit apprendre à surmonter le sentiment de culpabilité afin de sortir de cet état réactif et reprendre le contrôle de ses émotions. Un PN réussit toujours à rendre l’autre coupable de fautes imaginaires. Il installe un lourd sentiment de fautes morales dans l’esprit de se proie juste pour miner l’image positive d’elle-même.

› La victime ne doit pas se reprocher sa naïveté ni son manque de lucidité. Ce n’est pas à la victime d’avoir honte.

LES NOUVEAUX COMPORTEMENTS À ADOPTER

› Il est important pour la victime de restaurer une bonne estime de soi, c’est-à-dire le sentiment de s’aimer et de se sentir aimée. Le sentiment d’avoir de la valeur.

› La victime doit apprendre à s’affirmer, c’est-à-dire de faire en sorte de respecter ses besoins et ses valeurs, tout en gardant de bonnes relations avec autrui. Apprendre à dire ce que l’on pense, ce que l’on veut, ce que l’on ressent, sans agresser, ni fuir ou manipuler.

› Savoir dire «non» est une composante essentielle de l’affirmation de soi. Ce n’est pas parce que l’on dit ‘non’ que les autres nous aiment moins. Les bénéfices sont d’augmenter la confiance mutuelle grâce à l’authenticité tout en agissant en accord avec soi et d’afficher ses propres choix et valeurs.

› Il est indispensable d’établir des limites vis-à-vis des autres. Les limites doivent être clairement exprimées et leurs franchissements doivent entraîner systématiquement une sortie immédiate de l’interaction afin de signifier l’importance de ces limites.

› Affronter la réalité en face: non, tout le monde n’est pas gentil!

› La victime doit retrouver le contact avec elle-même et devenir l’acteur principal de sa vie et se demander ce qu’elle désire réellement.

SORTIR DE L’ISOLEMENT

Le pervers narcissique aura fait le vide autour des sa proie pour avoir une meilleure emprise sur elle. Retrouver des gens bienveillants aidera considérablement la victime à recouvrer une meilleure estime de soi.

Intelligente, douée, consciencieuse, gaie, la victime parfaite est un être tourné vers l’extérieur qui, manque cependant de confiance en elle, s’accroche à son bourreau…

Dans le couple / L’emprise du PN sur sa proie est un processus lent et imperceptible. Il s’agit d’un système de domination mis en place par une personne sur une autre, de façon insidieuse. C’est en fait une relation aliénante inégalitaire où un dominant, au moyen de manipulations et de stratégies perverses, influence un dominé à l’insu de ce dernier. Le bourreau ne reconnaît pas l’autre en tant que personne et tente d’amener cette dernière vers une mort psychique. Une emprise psychique s’installe par étapes successives. La personne sous emprise n’était pas forcément fragile initialement ni obligatoirement dépendante affective, mais l’est devenue suite au harcèlement moral et au décervelage que lui a fait subir le PN. L’emprise de PN bloque la victime et l’empêche d’évoluer et de comprendre, en introduisant le doute et en disqualifiant ce qu’elle dit ou ressent. La proie obéit aveuglément à des directives même si elles sont totalement opposées à ses intérêts. Le PN, au lieu de détruire directement sa victime, fait en sorte qu’elle la fasse elle-même. Pas étonnant qu’elle développe un sentiment de culpabilité. La victime n’est plus en état psychologique de penser à elle, mais juste à lui, selon lui et à travers lui. Le pervers narcissique aura veillé à isoler sa proie en l’éloignant de sa famille, de son entourage le plus proche. Il se sera montré possessif et jaloux. Les conséquences sur les victimes sont multiples: la perte de la confiance en soi et de l’estime de soi ainsi que la fréquente apparition de troubles tels que fatigue, palpitations, insomnie, anxiété, irritabilité, dépression, voire idées suicidaires…

Lors d’une séparation entre le PN et sa victime (avec enfants), la guerre va perdurer par enfants interposés. Le PN jubile de ne pas s’être fait démasqué par le juge et prend encore plus d’assurance pour atteindre son ex et continuer de la harceler en instrumentalisant les enfants. Le PN exige de ses enfants de trahir, voire de haïr l’autre parent. La garde alternée est hautement toxique pour l’enfant et le parent sain puisqu’elle amplifie en toute légalité la maltraitance.

Chez les enfants / L’emprise du PN sur sa proie est un processus lent et imperceptible. Il s’agit d’un système de domination mis en place par une personne sur une autre, de façon insidieuse. C’est en fait une relation aliénante inégalitaire où un dominant, au moyen de manipulations et de stratégies perverses, influence un dominé à l’insu de ce dernier. Le bourreau ne reconnaît pas l’autre en tant que personne et tente d’amener cette dernière vers une mort psychique. Une emprise psychique s’installe par étapes successives. La personne sous emprise n’était pas forcément fragile initialement ni obligatoirement dépendante affective, mais l’est devenue suite au harcèlement moral et au décervelage que lui a fait subir le PN. L’emprise de PN bloque la victime et l’empêche d’évoluer et de comprendre, en introduisant le doute et en disqualifiant ce qu’elle dit ou ressent. La proie obéit aveuglément à des directives même si elles sont totalement opposées à ses intérêts. Le PN, au lieu de détruire directement sa victime, fait en sorte qu’elle la fasse elle-même. Pas étonnant qu’elle développe un sentiment de culpabilité. La victime n’est plus en état psychologique de penser à elle, mais juste à lui, selon lui et à travers lui. Le pervers narcissique aura veillé à isoler sa proie en l’éloignant de sa famille, de son entourage le plus proche. Il se sera montré possessif et jaloux. Les conséquences sur les victimes sont multiples: la perte de la confiance en soi et de l’estime de soi ainsi que la fréquente apparition de troubles tels que fatigue, palpitations, insomnie, anxiété, irritabilité, dépression, voire idées suicidaires…

Lors d’une séparation entre le PN et sa victime (avec enfants), la guerre va perdurer par enfants interposés. Le PN jubile de ne pas s’être fait démasqué par le juge et prend encore plus d’assurance pour atteindre son ex et continuer de la harceler en instrumentalisant les enfants. Le PN exige de ses enfants de trahir, voire de haïr l’autre parent. La garde alternée est hautement toxique pour l’enfant et le parent sain puisqu’elle amplifie en toute légalité la maltraitance.

Au travail / Les pervers narcissiques sévissent également dans les entreprises. La perversion narcissique entre désormais en cause dans les cas du harcèlement au travail, poussant ses victimes parfois même à l’épuisement professionnel. Il s’agit ici d’harcèlement moral caractérisé par une conduite abusive (des paroles, des attitudes, des comportements…) qui porte atteinte à la dignité, à l’intégrité physique d’un salarié. L’article L., 1152-1 à 3 du code du travail définit le harcèlement moral et sert de base aux poursuites civiles et pénales. Le harcèlement moral peut s’avérer difficile pour un salarié d’identifier une telle situation. En résumé, on peut souligner cinq catégories relevant du harcèlement: empêcher la victime de s’exprimer, isoler la victime, déconsidérer la victime auprès de ses collègues, discréditer la victime dans son travail et compromettre la santé de la victime. Il peut s’agir d’harcèlement entre un chef et son subordonné ou alors entre deux collaborateurs. Le harceleur s’emploie à isoler sa victime par tous les moyens possibles pour ensuite l’agresser continuellement, sans raisons valables. La personne harcelée ne comprend pas ce qui lui arrive, tente de trouver un sens aux attaques mais n’obtient jamais de réponse. Elle doute alors d’elle-même, ne sait plus ce qui est normal ou non dans le comportement des autres et dans le sien. Il est important pour la victime de dénoncer rapidement cette situation au responsable des ressources humaines.’emprise du PN sur sa proie est un processus lent et imperceptible. Il s’agit d’un système de domination mis en place par une personne sur une autre, de façon insidieuse. C’est en fait une relation aliénante inégalitaire où un dominant, au moyen de manipulations et de stratégies perverses, influence un dominé à l’insu de ce dernier. Le bourreau ne reconnaît pas l’autre en tant que personne et tente d’amener cette dernière vers une mort psychique. Une emprise psychique s’installe par étapes successives. La personne sous emprise n’était pas forcément fragile initialement ni obligatoirement dépendante affective, mais l’est devenue suite au harcèlement moral et au décervelage que lui a fait subir le PN. L’emprise de PN bloque la victime et l’empêche d’évoluer et de comprendre, en introduisant le doute et en disqualifiant ce qu’elle dit ou ressent. La proie obéit aveuglément à des directives même si elles sont totalement opposées à ses intérêts. Le PN, au lieu de détruire directement sa victime, fait en sorte qu’elle la fasse elle-même. Pas étonnant qu’elle développe un sentiment de culpabilité. La victime n’est plus en état psychologique de penser à elle, mais juste à lui, selon lui et à travers lui. Le pervers narcissique aura veillé à isoler sa proie en l’éloignant de sa famille, de son entourage le plus proche. Il se sera montré possessif et jaloux. Les conséquences sur les victimes sont multiples: la perte de la confiance en soi et de l’estime de soi ainsi que la fréquente apparition de troubles tels que fatigue, palpitations, insomnie, anxiété, irritabilité, dépression, voire idées suicidaires…

Lors d’une séparation entre le PN et sa victime (avec enfants), la guerre va perdurer par enfants interposés. Le PN jubile de ne pas s’être fait démasqué par le juge et prend encore plus d’assurance pour atteindre son ex et continuer de la harceler en instrumentalisant les enfants. Le PN exige de ses enfants de trahir, voire de haïr l’autre parent. La garde alternée est hautement toxique pour l’enfant et le parent sain puisqu’elle amplifie en toute légalité la maltraitance.

Comment s’en sortir

NOMMER SA SOUFFRANCE

Afin de sortir de l’emprise d’un PN, il faut d’abord être capable de nommer sa souffrance et de chercher de l’aide auprès d’un thérapeute. La priorité est la prise de conscience du phénomène d’emprise et de cette dépendance qui la lien à son bourreau. En obstacle à la guérison des victimes se trouve la dépendance affective de laquelle la victime doit se défaire. Afin de ne pas retomber dans les griffes de son bourreau ou d’attirer des nouvelles personnalités toxiques, un travail psychothérapique est indispensable.

SORTIR DE LA DÉPENDANCE

La victime a la (fausse) croyance qu’elle n’a pas de valeur propre. En premier lieu, la victime va progressivement cesser de considérer l’autre comme la seule source d’amour possible et va chercher des marques de reconnaissance pour se sentir exister, entre autres en renouant avec ses proches et ses amis.

BRISER LE SILENCE

Parallèlement à ce cheminement psychologique, il est primordial de briser le processus d’emprise. Tout d’abord, il faut sortir du déni afin de pouvoir observer la situation avec recul et lucidité. La victime doit reconnaître qu’elle a été dupée et que le prince charmant du début ne reviendra pas, car il n’a jamais existé ailleurs que dans son imagination. Il faut prendre conscience que le PN qui prétendait l’aimer est totalement dépourvu de sentiments, de compassion et encore plus de culpabilité et qu’il ne changera jamais. Les souvenirs d’un bonheur (illusoire) n’était qu’un piège et il faut qu’elle s’en détache mentalement.

FAIRE LE DEUIL DE CERTAINS COMPORTEMENTS

› La victime doit faire le deuil que le bourreau pourra un jour guérir. Le PN n’ira jamais consulter en psychothérapie car ce n’est pas lui qui est le problème selon sa perception, c’est l’autre. Les pervers narcissiques ne se soignent pas, ils ne changeront jamais et n’ont pas envie de changer. Ils sont dans leur déni de leur souffrance et ils ont trouvé leur équilibre ainsi. Pour un PN, le monde se divise en deux groupes: les prédateurs et les victimes. C’est un jeu de survie et non d’amour.

› Comprendre que le PN a une mauvaise image de soi à la base et qu’il est victime de son enfance peut engendrer de la compassion. Il faut se rappeler que cette ex-victime est devenu un redoutable bourreau. Il ne faut pas tenter de voir son préjudice reconnu par le PN car il se contrefiche de la souffrance de sa victime et ne ressent aucun remord. Il ne prendra jamais sa part de responsabilité.

› On ne peut pas exprimer le fond de notre pensée avec un PN et accepter le fait qu’on ne puisse pas communiquer normalement avec lui. Vaut mieux ne pas communiquer avec lui du tout si cela est possible.

› La victime doit apprendre à surmonter le sentiment de culpabilité afin de sortir de cet état réactif et reprendre le contrôle de ses émotions. Un PN réussit toujours à rendre l’autre coupable de fautes imaginaires. Il installe un lourd sentiment de fautes morales dans l’esprit de se proie juste pour miner l’image positive d’elle-même.

› La victime ne doit pas se reprocher sa naïveté ni son manque de lucidité. Ce n’est pas à la victime d’avoir honte.

LES NOUVEAUX COMPORTEMENTS À ADOPTER

› Il est important pour la victime de restaurer une bonne estime de soi, c’est-à-dire le sentiment de s’aimer et de se sentir aimée. Le sentiment d’avoir de la valeur.

› La victime doit apprendre à s’affirmer, c’est-à-dire de faire en sorte de respecter ses besoins et ses valeurs, tout en gardant de bonnes relations avec autrui. Apprendre à dire ce que l’on pense, ce que l’on veut, ce que l’on ressent, sans agresser, ni fuir ou manipuler.

› Savoir dire «non» est une composante essentielle de l’affirmation de soi. Ce n’est pas parce que l’on dit ‘non’ que les autres nous aiment moins. Les bénéfices sont d’augmenter la confiance mutuelle grâce à l’authenticité tout en agissant en accord avec soi et d’afficher ses propres choix et valeurs.

› Il est indispensable d’établir des limites vis-à-vis des autres. Les limites doivent être clairement exprimées et leurs franchissements doivent entraîner systématiquement une sortie immédiate de l’interaction afin de signifier l’importance de ces limites.

› Affronter la réalité en face: non, tout le monde n’est pas gentil!

› La victime doit retrouver le contact avec elle-même et devenir l’acteur principal de sa vie et se demander ce qu’elle désire réellement.

SORTIR DE L’ISOLEMENT

Le pervers narcissique aura fait le vide autour des sa proie pour avoir une meilleure emprise sur elle. Retrouver des gens bienveillants aidera considérablement la victime à recouvrer une meilleure estime de soi.